Vous souhaitez déchiffrer les étiquettes de vos futurs lancement de produits cosmétiques ou devenir un consommateur averti; détecter les produits réellement naturels ou tout simplement mieux comprendre leur composition?

Lire les étiquettes des produits cosmétiques peut s’avérer un vrai casse-tête au départ. Voici une liste exhaustive des principaux ingrédients présents dans les cosmétiques qui vous aidera à vous y retrouver.

Comprendre les étiquettes des cosmétiques 

Afin d’être un consommateur averti, nous vous conseillons de comprendre les étiquettes des produits cosmétiques.

Tout d’abord, afin de choisir une bonne crème, il faut se concentrer sur sa composition. Pour décrypter une étiquette de composition, on se réfère à la liste INCI (voir blog ) qui est une liste qui répertorie tous les ingrédients présents dans le produit, écrits en anglais et en latin pour les plantes. 

Les éléments sont listés dans l’ordre décroissant, c’est-à-dire que le premier composant est le composant majoritaire : il s’agit souvent d’« aqua » : l’eau.  

L’exemple d’une crème hydratante classique

Elle sera le plus souvent composée de la façon suivante : 

Eau (Water, Aqua) :

L’eau permet l’hydratation de la peau et permet aux actifs de se solubiliser entre eux et ainsi favoriser l’application topique.

Corps gras:

D’origine minérale (paraffine, vaseline…); synthétique (silicones ); ou naturelle (huile d’amande douce …) : Ils ont pour fonction de protéger, d’assouplir et nourrir la peau. 

Émulsifiants:

Synthétiques ou d’origine naturelle. Ils permettent de créer l’émulsion de 2 liquides non miscibles au départ. Exemples : PEG, PPG (polyéthylène glycol), polysorbate, ou encore alcool cétéarylique ou cétylique issus de l’huile d’olive.

Agents de texture:

Synthétiques (silicone, gels) ou de texture naturelle (gomme de guar, gomme de xanthane, cire d’abeille). Ils sont gélifiants, filmogènes, opacifiants, humectants, ou stabilisateurs d’émulsion. Cela permet de rendre la texture agréable au toucher à l’application.

Conservateurs et antioxydants:

Ils évitent la prolifération des bactéries et l’oxydation des crèmes et ainsi prolonge la durée de vie du produit. Conservateur standards: triclosan, phénoxyéthanol, BHT, BHA. Conservateurs agrées Ecocert”: acide citrique, Alcool benzylique, acide déhydroacétique, vitamine E naturelle

Actifs synthétiques ou végétaux :

Ce sont eux dont se revendiquent chaque cosmétique pour se différencier des autres

Parfums :

Masquent les odeurs de nombreux ingrédients cosmétiques malodorants, cependant privilégier les parfums sans allergènes pour peaux sensibles

Les filtres solaires :

Ils doivent couvrir tous les rayons UV du spectres lumineux, s’adapter à tout type de peau, résister à l’eau (dans le cas d’un produit solaire), être facile à appliquer, ne pas polluer. 

Il existe des filtres minéraux, inertes pour la peau. Grâce à leur effet « miroir », ils ne provoquent pas de dommage pour l’homme ou l’environnement contrairement aux filtres organiques. Parmi ces filtres, ceux à privilégier sont l’oxyde de zinc ainsi que le dioxyde de titane. Cependant, ces filtres doivent être non-nano particulaires pour le respect de l’environnement. 

De plus, la variété de filtres solaires joue un rôle sur l’indice de protection. En effet, plus il y de filtres solaires différents au sein d’une crème, plus son indice de protection sera élevé. 

Les silicones et autres composants, notamment pétrochimiques :

Les crèmes classiques, contrairement aux crèmes bio contiennent des composants issus de la pétrochimie. Il est donc préférable d’acheter et d’utiliser une crème dépourvue de nanoparticules, de parabènes, d’alcool, d’allergènes, d’huile ou cires de synthèse, silicones. On préférera les huiles végétales aux silicones ou huiles de synthèses.  On bannira les huiles essentielles si elles contiennent  trop allergènes et on remplacera les conservateurs réputés “nocifs pour l’environnement” par des conservateurs “plus doux”. 

Soyez exigeants lors de votre brief-marketing, et n’hésitez pas à lister:

  • les ingrédients à privilégier
  • les ingrédients à bannir
  • l’origine des matières premières et éventuellement leur mode d’obtention

Source: Mon corner B

La biodégradabilité :

Un consommateur averti se doit aussi de maîtriser la question de la biodégradabilité. La biodégradabilité d’une crème est primordiale dans le respect de l’environnement notamment. En effet, plus une crème est biodégradable, moins elle est polluante. Sa biodégradabilité sera d’autant plus haute qu’elle sera constituée de matières naturelles (d’origine animale ou végétale, non synthétique). Veillez donc à la provenance des ingrédients.

On pourra également être vigilant sur la composition de l’emballage (issu de matériaux recyclé ou recyclables)

Soyez exigeants lors de votre brief-marketing, et n’hésitez pas à lister:

  • l’origine des matières premières des emballages et éventuellement leur mode d’obtention

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