Le « science-washing » ou « blanchiment de la science » dans l’industrie de la beauté et du bien-être, peut induire le consommateur en erreur. En effet, des marques qui abusent de jargon scientifique pour vendre leurs produits sans preuves solides, trompent les consommateurs. Pour les marques, les risques incluent la perte de crédibilité, de confiance, des conséquences juridiques et financières.

Qu’est-ce que le « sciencewashing »?

Il s’agit d’une « action délibérée visant à simuler des pratiques scientifiques ou d’assurance qualité pour tromper les consommateurs ». Divers auteurs d’articles sur ce sujet, le confirment.

Les entreprises peuvent avoir recours au « science-washing » pour diverses raisons, par exemple pour différencier leurs produits de ceux de leurs concurrents et les faire paraître plus crédibles et plus dignes de confiance. En général, le « science-washing » est un moyen d’obtenir un avantage déloyal sur le marché qui peut avoir des conséquences problématiques (réputation, finance, confiance).

Pourquoi le science-washing est-il problématique?

Le blanchiment de la science peut être problématique à plusieurs égards, car il peut avoir des conséquences négatives pour les individus. Il peut, par exemple, induire les individus en erreur en leur faisant croire que des produits sont étayés par des preuves scientifiques alors que ce n’est pas le cas. En outre, il peut promouvoir des idées fausses sur la science, par exemple sur son potentiel et ses limites.

Le lavage scientifique peut être problématique pour l’entreprise qui l’emploie, car il peut, par exemple, nuire à sa réputation et à et la fiabilité de l’entreprise si elle est découverte (effet de retour). Cela peut entraîner une perte de clients et des problèmes juridiques si l’entreprise est engagée dans des pratiques frauduleuses. En outre, le lavage scientifique peut créer un environnement de travail toxique si les employés sont censés soutenir des idées ou des produits qui ne reposent pas sur des recherches solides. Cela peut entraîner des problèmes de moral et une forte rotation du personnel.

À plus grande échelle, le lavage scientifique peut miner la confiance du public dans la science en donnant une apparence de légitimité à des produits qui ne sont pas fondés sur des preuves scientifiques solides.

Comment faire face au science-washing ?

Compte tenu de ses conséquences potentiellement négatives pour les différentes parties prenantes, la question se pose de savoir comment les organisations peuvent ou doivent faire face au blanchiment scientifique. La communication scientifique peut jouer ici un rôle crucial. Chaque fois que cela est possible, il doit y avoir une confirmation indépendante des faits, en recherchant des preuves auprès de sources crédibles et en prêtant attention au contexte et aux nuances.

Depuis longtemps, la science est une pierre angulaire de l’industrie de la beauté et du bien-être. Le développement de nouvelles formulations, la découverte d’ingrédients actifs et les tests rigoureux reposent sur des principes scientifiques. Pour les consommateurs, les allégations scientifiques offrent une sensation de confiance et de fiabilité, promettant que les produits sont efficaces.

L’usage de la science pour démontrer l’efficacité des produits de beauté peut être bénéfique, permettant aux consommateurs de faire des choix éclairés basés sur des preuves. Cependant, l’abus de la science – science-washing – conduit à la désinformation et à la déception. Enfin, il nuit à la recherche scientifique authentique en diminuant la valeur des véritables avancées et découvertes.

CONCLUSION

Bien que la science ait le potentiel d'améliorer l'industrie de la beauté, son usage abusif via le "science-washing" crée confusion et méfiance. Pour les marques, il est crucial de privilégier l'intégrité et la transparence pour maintenir la confiance. Et assurer ainsi, un succès durable, contribuant ainsi à un marché de la beauté plus transparent et fiable.

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