Les perturbateurs endocriniens (PE) sont des substances chimiques d’origine naturelle ou artificielle étrangères à l’organisme. Elles peuvent interférer avec le fonctionnement du système endocrinien et induire des effets néfastes sur l’organisme d’un individu ou sur ses descendants (OMS, 2002)
QUE SONT LES PERTURBATEURS ENDOCRINIENS ?
La liste de substances suspectées de ce type d’effets est modifiée régulièrement en fonction de la production de nouvelles connaissances. Parmi elles : Certains pesticides (organochlorés, fongicides, herbicides) Plastifiants (phtalates, Bisphénol A), retardateurs de flamme (PBDE), revêtements (PFAs)…
Dans les produits cosmétiques, on retrouve par exemple des parabènes et des phtalates. Ils peuvent contenir en effet des composés œstrogéniques qui s’absorbent dans la peau et qui peuvent causer des réactions cutanées, des allergies et irritations.
L’information des consommateurs sur la présence de perturbateurs endocriniens avance à petits pas.
En France, L’article 13 de la loi Agec (loi anti-gaspillage pour une économie circulaire) qui prévoit l’obligation d’informer les consommateurs a été voté le 10 février 2020. Cette loi est officiellement entrée en vigueur le 1er janvier 2022. Pour être appliquée, il manquait la publication de 3 arrêtés ministériels.
Ces arrêtés ont été publiés le 28 septembre 2023 au Journal Officiel
– L’arrêté liste détermine la liste des perturbateurs endocriniens avérés, présumés ou suspectés sur proposition de l’Anses. Alors que l’Anses a répertorié 906 perturbateurs endocriniens dans ces 3 catégories, l’arrêté liste se base sur la liste des substances extrêmement préoccupantes de l’ECHA soit 116 seulement. Les perturbateurs endocriniens suspectés ont disparu dans la bataille.
– L’arrêté moyen de communication. « Cet arrêté désigne une modalité alternative d’information du public relative à l’information sur la présence dans les produits de substances présentant des propriétés de perturbation endocrinienne d’avérées, présumées ou suspectées ». Cette information se fera grâce à une application smartphone Scan4chem qui permet de scanner les produits
-L’arrêté modalité précise que cette obligation d’information « s’applique à l’ensemble constitué du produit et de son emballage primaire ou emballage de vente dès lors que la concentration d’une substance présentant des propriétés de perturbation endocrinienne avérées ou présumées est supérieure à 0.1% en pourcentage massique soit dans le produit concerné, soit dans son emballage. L’information est exprimée sous la forme de la mention : « contient une ou des substances présentant des propriétés de perturbation endocrinienne avérées ou présumées. Cette information précise également si la ou les substances concernées sont présentes dans le produit ou dans son emballage. »
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Le fait d’être allé au bout de ce projet est une première victoire.
La liste réduite des substances concernées, est, en revanche une déception. De nombreuses molécules suspectées d’être des perturbateurs endocriniens échappent à l’information. On ne parle pas ici d’interdiction mais bien d’information.
CONCLUSION
L’INDUSTRIE DE LA BEAUTE & DU BIEN-ETRE est IMPACTEE
La mise à disposition, des informations sur la présence des perturbateurs endocriniens, devra être réalisée au plus tard le 12 avril 2024.
Dès le choix de vos matières premières naturelles ou de synthèse, jusqu'à la mise en marché de vos produits finis, en passant par toutes les étapes du process, la présence des PE doit être maitrisée.
Mais, savez-vous qu’il existe des tests analytique de tests In Vitro conformes au Règlement Cosmétiques n°1223/2009, pour identifier, quantifier et éliminer le risque Perturbateurs Endocriniens (œstrogénique, androgénique, thyroïdien, …) dans vos matrices.
Dès à présent, n'hésitez pas à nous solliciter pour vous accompagner et analyser vos matrices pour anticiper les évolutions réglementaires.
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