La lactoferrine, protéine de lait pour les applications en cosmétique ?

Article réalisé en collaboration avec INGREDIA, fabricant d’ingrédients pour l’industrie de la santé.

La lactoferrine, nouvel actif phare en cosmétique (Out) et nutrition (In) ? Re-découvrez cette protéine de lait et ses nombreux bienfaits In & Out sur les maladies de peau et leurs cicatrisations telles que l’acné ou encore le psoriasis. Mais également sur la santé buccale et la condition physique des athlètes. Multi potentielle et innovante, sera-t-elle au cœur de votre prochain développement ?

Lactoferrine et acné

Différentes études démontrent une amélioration de la qualité de la peau après consommation de comprimés à croquer ou de lait enrichi en lactoferrine.

A cette occasion nous pouvons citer une étude du chercheur Kim. Celle-ci met en évidence une réduction du grade de l’acné de 20,3 % par rapport au groupe placebo à 12 semaines. (Kim et al., 2010)

Ainsi, la lactoferrine dans l’acné vulgaire légère à modérée est bien tolérée et entraîne une amélioration globale du nombre de lésions d’acné.

Lactoferrine et psoriasis

La lactoferrine pourrait être incluse comme une option thérapeutique cutanée sûre dans le traitement de la plaque psoriasique.

L’équipe de recherche de Saraceno démontre qu’une application topique avec 10 % de lactoferrine dans une pommade couplé à une supplémentation orale en lactoferrine peut améliorer la stabilité de la plaque psoriasique. (Saraceno et al., 2014)

Lactoferrine et santé buccale : maladie parodontale, mauvaise haleine et lutte contre la plaque dentaire

La supplémentation en lactoferrine peut être efficace dans le traitement de la maladie parodontale. (Ishikado et al., 2010).

Cette étude montre que l’état des gencives est significativement amélioré par la supplémentation en lactoferrine (comprimé de 180 mg) après 4 semaines par rapport au début du traitement.

De plus, une seconde étude nous montre, également, que la lactoferrine et la lactoperoxydase améliorent la mauvaise haleine avec une action probable sur les bactéries buccales. (Shin et al, 2011).

Pour finir, une étude in vitro menée avec Proferrin®, la lactoferrine d’Ingredia, témoigne de l’effet sur la réduction de la plaque dentaire. Cette étude montre qu’une lactoferrine native, c’est-à-dire avec une structure identique à celle retrouvée dans le lait, est plus efficace qu’une lactoferrine dénaturée

Si son utilisation en OUT est démontrée, que peut-elle apporter dans vos formulations IN, par le biais d’un apport alimentaire ? Voici quelques exemples d’intérêts chez les sportifs.

 Augmenter les performances des athlètes

Soulager l’inflammation

Selon la FIFA, 30 % des joueurs de football professionnels utilisent des médicaments anti-inflammatoires.  Qui n’a jamais ressenti de douleur ou d’épuisement après une activité physique ? Une compétition ou un entraînement régulier peuvent affecter les muscles ou les articulations et provoquer des dommages ou des blessures. Par conséquent, la réponse naturelle du corps à ce phénomène est l’inflammation. Ses signes sont la rougeur, le gonflement, la douleur ou la fatigue. L’inflammation fait partie de la réponse immunitaire du corps.

Désormais, la lactoferrine est reconnue parmi les très rares bioactifs à diminuer l’inflammation. C’est pourquoi, de nombreuses études scientifiques soutiennent l’action anti-inflammatoire de la lactoferrine.

Prévenir les carences en fer

Les athlètes sont souvent préoccupés par le fer, car celui-ci fait partie de l’hémoglobine dans le sang et de la myoglobine dans les muscles, contribuant à l’apport d’oxygène aux cellules. Le fer assure le bon fonctionnement des muscles. De plus, il aide le corps à convertir les glucides en énergie pendant l’exercice.

Les athlètes d’endurance tels que les coureurs de fond, en particulier les femmes et les adolescents, présentent un risque élevé d’anémie. Un entraînement intense augmente les besoins en fer, et l’exercice peut épuiser les réserves de fer par la transpiration. Par conséquent, des suppléments de fer s’avèrent nécessaires.

De plus, la lactoferrine est une protéine naturelle bien connue qui fixe le fer et que l’on trouve dans le lait ou le colostrum.

Une étude clinique a été réalisée sur des femmes coureuses supplémentées pendant une période de 8 semaines avec 450 mg de Lactoferrine en même temps que 5 mg de fer. Celle-ci nous montre que les paramètres hématocrites du groupe Lactoferrine restent stables par rapport au groupe placebo et 5 mg de fer dont les facteurs sanguins s’aggravent.

Ainsi, cela témoigne que la Lactoferrine est un moyen naturel de prévenir la carence en fer chez les athlètes masculins et féminins.

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